Enlacé, embrassé, adoré, je ne l’ai pas loup – é
Étreinte et caressée, admirée, il s’est bien a – muse – é
Au réveil, épanouie, me revient cette nuit
Où dans notre tendresse, nous avons donné vie

Magnifique certitude en moi, tu nous re - lies
Nous relies à jamais, déjà notre étin - celle
Tu es celle, désirée, qui sera tant aimée
Attendue comme un ange, nous t’avons tant rêvée

Tu dessines à toi seule sur nos visages les sou -rires
Rires que provoque cette joie étern - elle
Quelques pas dans mon dos, en silence ton papa
Nous entoure de ses bras, son é – toi – le et moi

Entends-tu ses murmures, cette voix qui t’at – tire
Tire moi de mes nu – ages, trop de bonheur peut nu – ire
Tu es ce feu magique qui nous ré – veille à jamais
Rejoins nous très bientôt notre petite fée

Quand une nuit de plus, ne trouvant le sommeil,
Je pense à toi encore, noyée de désespoir,
Je m'en veux si naïve d'en nous deux toujours croire
Comme si en plein orage pouvait luire le soleil !

Mais parmi les tristesses, il y a tant de merveilles
L'amour que je te porte, tu ne peux le savoir
Si tu fermes les yeux craignant de t'émouvoir
Que serait notre histoire si je faisais pareil ?

Devines-tu seulement comment grandit ma peine
Lorsque je réalise que je ne suis ta reine
Tant tu sembles haïr mes défauts et qualités

Alors partagée entre adoration et haine
Je crains que ces quelques strophes ne soient vaines
Lorsqu'elles devront faire face à la réalité

Fragile écarlate
Une coccinelle me frôle
Frisson et douceur

Scintillante mer
Vives amours éternelles
L'air estival chante

Passés vingt ans il paraîtrait
Que l'on ne puisse avec succès
Coucher des mots sur le papier
A la fois dansants et sensés

Mais mon coeur m'a été ravi
La veille de cet effrayant âge
Laissant intacte au moins l'envie
De recouvrir d'amour ces pages

Son sourire et quelques paroles
Pour m'envoûter, me rendre folle
Ont suffi au loup malicieux

Et sans ne rien laisser paraître
C'est en l'aimant de tout mon être
Que je me venge de mon mieux

20 septembre 2009

Etoiles filantes

Malgré des yeux secs
Mon ciel perdant deux étoiles
M' innonde le coeur

Péché

Le chant des grillons
Rend désirable le seul fruit
Qui m'est interdit

Encore une nuit, une nuit de trop
Son corps me colle, dégage vieille peau
C'en est fini
Et si je la faisais tomber du lit?

Je vous vois déjà
Me montrer du doigt
Mais je ne suis coupable
Que d'avoir été charitable

Un gars comme moi
Beau et tout ça...
Mais qu'est-ce que je fous
Roulé à ses genoux?

Je saute du lit
Dernier regard avant la libération
Ouf, elle ronfle toujours
Je m'envole, adieu mon amour

Laisse mes pensées couler
mes maux rejoindre le ciel
Je n'ai aucun regret
Peut-être est-ce l'essentiel

Et pourtant ce mirage
D'une piètre magicienne
Calmant ce bel orage
Pour être à nouveau tienne

   M'envoûte

écrit en janvier 2008

Quand tu es loin de moi, je meurs de notre amour
Les soirs passés sans toi m'empêchent le sommeil
Enfin à mon réveil me manque mon soleil
Lui qui donnait au ciel sa beauté de toujours

Si mes plus belles joies me surprennent la nuit
Mes rêves ne sont de toi que de pâles mirages
Chaque matin la même peine de tourner la page
Perdre celui que j'aime dont l'ombre encore me suit

Le temps ne semblant croire que l'on compte les jours
Devrait bien s'émouvoir de ces mots de velours
Quand enfin il fait noir, à l'autre auquel on pense

Toi qui fais de mon cœur par absence qui m'effraie
Un océan de pleurs reflets de mille merveilles
Tu fais partir mes peurs par ta simple présence

écrit en juillet 2007

Ces nuits que l'on ne peut oublier
Ces instants que l'on voudrait faire durer

J'aimerais, je voudrais...
Que tu comprennes tous les regrets
Que j'ai de ne t'avoir pas retenu
Quand tu pensais ne m'aimer plus

J'aimerais, je voudrais...
Que tu me laisses à nouveau croire
Qu'entre nous il y a de l'espoir
Que pourrait renaître une histoire

Tu passais ton temps à sourire
A tout tenter pour me faire rire
Moi, qui riais aux éclats
Rien que parce que tu étais là

Aujourd'hui je caresse la joie
D'à mon tour te mettre en émoi
De faire plisser tes yeux rieurs
Qui refont chavirer mon coeur